Morphine : fausses idées reçues

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La morphine et ses dérivés sont extrêmement efficaces dans le traitement de la douleur.

Deux peurs infondées empêchent inutilement sa prescription :


"Le patient va devenir dépendant de la morphine"

C'est faux : il est parfaitement reconnu aujourd'hui que la morphine prescrite dans le cadre du contrôle de la douleur cancéreuse (ou toute autre forme de douleur) n'induit pas de risque de dépendace ou d'addiction. On ne risque pas de devenir toxicomane !

"Prescrire de la morphine va tuer le patient"

C'est faux : la morphine et ses dérivés, prescrits initialement à petites doses (puis progressivement croissantes) ne provoque pas la mort de la personne. De nombreux patients souffrant de douleurs chroniques bénéficient durant de longues années d'un traitement morphinique. Comme tout médicament actif qui est mal prescrit ou mal utilisé, la morphine, en cas de surdosage, peut devenir toxique. Ce n'est jamais le cas quand on traite la douleur en suivant soigneusement les protocoles de soins de contrôle de la douleur.

Au moindre doute sur la mise en place de ce type de traitement, le médecin peut prendre conseil auprès d'une équipe de soins palliatifs qui le guidera, pas à pas, dans sa prescription.

(Source : Accompagner un proche en fin de vie, Fauré & Allix)

 

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