Comment réagir face à un refus de s'alimenter ?

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Le refus de s’alimenter peut être un symptôme d’un manque de goût de vivre.

Par le refus de s’alimenter, la personne peut marquer un désintéressement général, plus ou moins conscient, à tout ce qui la maintiendrait en vie.

Mais d’autres pistes peuvent expliquer également un manque d’appétit : une moindre activité physique et cérébrale, une perte de goût (liée à certains traitements ?), un dégoût soudain pour certains types d’aliments (sucré/salé), une incapacité à se nourrir toute seule, la contrariété d’« être nourrie », etc.

Selon la raison dominante de son refus de manger, vous n’aurez pas les mêmes actions à mener envers la personne, pour lui faire accepter de se nourrir.

Il y a un ajustement à trouver dans son accompagnement. Avec la maladie, les traitements, les besoins de la personne évoluent, et notamment en termes d’alimentation.

Le suivi médical, qui prend en charge certains de ses symptômes, peut être revu et discuté avec ses médecins au besoin :

  • N’y a-t-il pas, entre ses médicaments et ses traitements par exemple, une interaction qui lui ôterait l’appétit ?
  • Y a-t-il une possibilité de l’aider à gérer son état de tristesse ou d’angoisse ? Est-ce qu’un peu d’activité physique, comme une promenade avant les repas, pourrait lui ouvrir un peu l’appétit ?
  • Peut-on privilégier certains types d’aliments aux dépens d’autres ?
  • A quel rythme lui proposer de la nourriture ? (à un nourrisson qui ne prend que de petites quantités de lait, on propose plus de tétées journalières que la normale)
  • Peut-être qu’il est nécessaire, de façon régulière, de lui réexpliquer le geste à faire pour s’alimenter correctement…

Il faut donc chercher des solutions ajustées pour que l’alimentation de cette personne ne se passe pas sous l’angle d’un rapport de force.

(Source : www.sosfindevie.org)

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